Un titre prometteur, une jolie couverture…

j’étais si impatiente que je l’ai lu aujourd’hui..Et je dois avouer une petite déception, j’ai adoré Dieu voyage toujours incognito, Le jour où j’ai appris à vivre, Le philosophe qui n’était pas sage…Mais je n’ai pas retrouvé ce qui me plaisait chez Gounelle, cela reste agréable à lire,( 328 pages).

Alice, jeune active dynamique menant une carrière ambitieuse

rezoomtrouve Jérémie son ami d’enfance, devenu prêtre, mis en difficulté devant une paroisse de fidèles de plus en plus désertée..

Comment ramener et délivrer la foi, la vérité devant une assemblée vide? Alice, athée , et devenue spécialiste de la communication par la force des choses (le jeu des contrastes/oppositions/antithèses) se donne alors pour mission de ramener les brebis égarées. Ce défi qu’elle compte relever l’oblige alors à tenter de comprendre les enjeux de la foi, de s’ouvrir au christianisme, au bouddhisme en passant par le taoïsme et l’hindouisme.

L’histoire tient la route,

je regrette juste une vulgarisation et une simplification compte tenu des thèmes abordés qui donne au tout une allure d’écriture à la  va-vite  à laquelle Gounelle ne m’avait pas habitué…Toujours dans la veine du développement personnel (l’ego/le rôle de la méditation, le lâcher-prise, le coaching…), quelques passages sympathiques, les petites touches (trop rares !) d’humour, mais à la fin demeure un goût d’inachevé et de superficiel…dommage…

Quelques révélations (au sens biblique!! ):

P.200 « Est-ce que j’ai une tronche à méditer deux heures par jour , assis en position de lotus devant trois galets superposés près d’unb bassin à nénuphars? »

P.187 « Eh bien, en fait, c’est son ego qui chialait, parce que sa bagnole, c’était comme le prolongement de lui-même, elle contribuait à sa valeur personnel, et il devait exister aussi à travers elle. Finalement, c’était un peu une partie de lui qui avait été défoncée et il pleurait. »

P 99″Quelques mètres plus loin , le laveur de carreaux montait sur sa nacelle, prêt à s’élever le long de la paroi verticale pour accomplir sa mission quotidienne. Ce grand Sénégalais était une figure familière de tous les occupants de la tour. Il jouissait d’une sorte de droit d’intrusion permanent àvos côtés, au moment où vous vous y attendiez le moins : tandis que vous étiez au téléphone (…) il surgissait sans prévenir derrière la vitre, vous adressant un large sourire ultra-brite, ou prenant au contraire une expression outragée, les yeux exorbités, en faisant mine de vous surprendre dans une activité inavouable.Alice avait échangé (…….)

_Votre métier est plutôt ingrat (…)

_Pas du tout! avait-il protesté. Grâce à moi, les gens voient mieux le monde »

De la sagesse à l’élévation, le petit laveur de vitre, du haut de sa nacelle avait déjà tout compris,

lui,

avait déjà déterré son trésor…M.G