Au soleil redouté,
le décor campé enivre les voyageurs,
peut-être trop vite,
peut-être trop fort,
comment ne pas s’extasier,
un petit coin de paradis,
un asile, terre de promesses,
qui doit inspirer nos 5 lectrices .
4ème « Au cœur des Marquises, l’archipel le plus isolé du monde, où planent les âmes de Brel et de Gauguin, cinq lectrices participent à un atelier d’écriture animé par un célèbre auteur de best-sellers. Le rêve de leur vie serait-il, pour chacune d’elles, à portée de main ? Au plus profond de la forêt tropicale, d’étranges statues veillent, l’ombre d’un tatoueur rôde. Et plein soleil dans les eaux bleues du Pacifique, une disparition transforme le séjour en jeu… meurtrier ? Enfer ou paradis ? Hiva Oa devient le théâtre de tous les soupçons, de toutes les manipulations, où chacun peut mentir… et mourir. Yann, flic déboussolé, et Maïma, ado futée, trouveront-ils lequel des hôtes de la pension Au soleil redouté… est venu pour tuer ? »

Bussi a l’art de nous transporter d’un univers à un autre dans tous ces romans, brillamment, de nous immerger pour mieux nous perdre dans le dédale,
il suggère des pistes, nous manipule habilement au travers de son roman tiroir.
Au coeur de la Polynésie,
guidé par cinq tikis, façon dix petits nègres,
encore faut-il écouter, sentir,
vibrer avec son » mana, »avant de se
comprendre ce qui est « tapu »,
tabou, tu, sacré,
pour mieux deviner..si ce n’est..essayer…
savoir lire les signes,
« avant de mourir je voudrais «
les tatouages, « l’enata »
faire sens, pour trouver le meurtrier.
Au gré des fleurs de tiaré, des frangipaniers et de parfums d’exotisme, panaché de couleurs, avec Gauguin, 

Bussi nous convie à la culture tahitienne, version murder party, il nous imprègne les sens, les couleurs, les détails,
l’ouie au travers du langage polynésien et de la culture,
l’influence de Brel, musique de fond, berce le lecteur, rythme le roman
https://youtu.be/PEwmj4Mq9kc
les hommages, le musée, la tombe du chanteur, l’héritage laissé,
le « haka »,
la communion avec la nature,
l’oisiveté ou l’art de vivre qui a… retenu Gauguin .
Lu d’une traite hier, sans escale aucune, 432 pages d’un souffle, redoutable.
M.G
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