J’ai provoqué les nuées,
échafaudé les tracés, sinueux ..
J’ai convoqué par milliers,
les fiévreux exaltés,
les peinés, les vexés.
Invités des coriaces, des fugaces,
Aux déboires partagés.
M.G
J’ai provoqué les nuées,
échafaudé les tracés, sinueux ..
J’ai convoqué par milliers,
les fiévreux exaltés,
les peinés, les vexés.
Invités des coriaces, des fugaces,
Aux déboires partagés.
M.G
Il faut bien cette avalanche de mots et de positivité pour entamer cette nouvelle année, je remercie les lecteurs et lectrices qui se sont intéressé(e)s à mon blog.
T
C’est aussi l’occasion de faire un petit bilan,
commencé en juillet 2016, j’enregistrais à l’époque 332 vues, pour 126 visiteurs,
en 2017, 2567 vues pour 1409 visiteurs,
en 2018, 4286 vues pour 3100 visiteurs,
essoufflement en 2019 avec 3443 vues pour 2577 visiteurs,
en 2020, 3317 vues pour 2574 visiteurs et
en 2021, 2493 pour 1620 visiteurs.
Depuis deux années, moins de publications il est vrai, mais je compte y remédier.
M.G
Mon texte n’a pas été retenu, forcément un peu déçue,
mais pour le coup, je peux maintenant le publier sur mon blog, pour mémoire,
le thème était maman recto verso, (la maternité),
forme libre,
format A4 maximum,
j’avais pris ce parti :
» Maman Recto. .
J’attends un enfant. Patiemment, je l’attends, c’est le début d’une incroyable aventure, d’une nouvelle vie qui s’esquisse en quelques mois pour évoluer, passer de l’état de couple à la fondation de la petite famille. Neuf mois s’écoulent au rythme des examens médicaux de contrôle, et pour apprendre aussi à devenir parents. Je les brave tous haut la main ces examens, ces temps d’attentes interminables, durant lesquels le cœur cogne fort dans la poitrine, durant lesquels tu n’attends qu’une confirmation, que tout se déroule au mieux. Oui, le fœtus se développe, oui, il pousse normalement, de petit pois, à noisette, têtard, puis crevette, tu es rassurée. A chaque nouvel examen, c’est une nouvelle petite victoire intérieure, j’ai l’impression d’avoir le souffle coupé, je veux juste être sûre, que tout va bien, c’est mon premier. J’ai l’intuition que ce sera une fille, je le sens. Je me prépare, je nous prépare, elle va arriver, tout chambouler, je serai bientôt maman.
Vers le septième mois, je me sens plus sûre, je veux préparer le nid douillet, je me questionne, car enfin, je vais devenir mère. Tout doit être prêt. Nous réfléchissons au prénom, nous le gardons secret pour nous deux jusqu’à son arrivée. Le terme approche, bientôt, la délivrance, l’accès à une nouvelle vie à trois, elle se matérialise déjà dans l’espace, dans ta nouvelle chambre, ces nouveaux vêtements miniatures. J’ai eu le temps de t’imaginer tant de fois ces derniers temps, de te sentir grandir en moi, pousser, je t’ai aimé avant même que tu arrives et j’ai hâte maintenant de te voir, de te serrer tout contre moi. Je veux te rencontrer, te contempler des heures durant et m’occuper de toi, te voir grandir, je t’aime déjà tant. Je suis transportée d’émotions contrastées, de la joie intense, de la peur aussi, de ne pas tout maîtriser. Premiers sons qui émergent de ton tout petit corps, tu es si petite, tu te recroquevilles, que tu es belle. Quelques cheveux et de grands yeux bleus me regardent, je te contemple, un instant d’éternité, un moment de bonheur me submerge. Je t’entends maintenant, je suis si rassurée, mon ange, tu reposes chaleureusement et paisiblement sur ma poitrine, peau à peau, cœur à cœur, et déjà je n’ai plus envie de te laisser un instant.
Maman Verso. .
J’attends un enfant. Patiemment, je l’attends, c’est le début d’une incroyable aventure, d’une nouvelle vie qui s’esquisse en quelques mois pour évoluer, passer de l’état de couple à la fondation de la petite famille. Neuf mois s’écoulent au rythme des examens médicaux de contrôle, et pour apprendre aussi à devenir parents. Je les brave tous haut la main ces examens, ces temps d’attentes interminables, durant lesquels le cœur cogne fort dans la poitrine, durant lesquels tu n’attends qu’une confirmation, que tout se déroule au mieux. Oui, le fœtus se développe, oui, il pousse normalement, de petit pois, à noisette, têtard, puis crevette, tu es rassurée. A chaque nouvel examen, c’est une nouvelle petite victoire intérieure, j’ai l’impression d’avoir le souffle coupé, je veux juste être sûre, que tout va bien, c’est mon premier. J’ai l’intuition que ce sera une fille, je le sens. Je me prépare, je nous prépare, elle va arriver, tout chambouler, je serai bientôt maman.
Vers le septième mois, je me sens plus sûre, je veux préparer le nid douillet, je me questionne, car enfin, je vais devenir mère. Tout doit être prêt. Nous réfléchissons au prénom, nous le gardons secret pour nous deux jusqu’à son arrivée. Le terme approche, bientôt, la délivrance, l’accès à une nouvelle vie à trois, elle se matérialise déjà dans l’espace, dans ta nouvelle chambre, ces nouveaux vêtements miniatures. Aujourd’hui, petite baisse d’activité, ses mouvements sont au ralenti, c’est vrai que l’espace est moindre maintenant, c’est normal, la sage-femme vient me voir pour un monitoring, elle me rassurera. C’est ce que je pensais, je n’avais pas imaginé qu’elle me dirait « le cœur ne bat___ plus ». La sentence était tombée. Un silence assourdissant s’est abattu à la place. Je suis bouleversée, en colère, terrifiée aussi, les émotions me tyrannisent de douleur. Je n’entendrai jamais tes cris, je t’ai senti bouger, je t’ai accompagné ces neuf mois, et je t’ai perdu… avant même de te tenir dans mes bras. Je ne te borderai jamais dans ton lit, je n’imaginais pas te mener au linceul. Je me conduis comme une maman, je te laisse venir, douloureusement, je veux te tenir près de moi, je veux te toucher, je t’ai si souvent imaginé, tu reposes sur ma poitrine, peau à peau, cœur à cœur. La tristesse me transperce le cœur, les larmes coulent, tu resteras, si belle, mon ange. »
Un choix dicté par mon coeur, j’ai eu la chance de ne connaître que l’expérience première, mais toutes les femmes de mon entourage n’ont pas eu cette chance, le deuil périnatal est terrible et méconnu, et il m’était important de rendre hommage à tous ces parents qui connaissent ces drames.
M.G
Une première,
je me suis lancée,
j’ai choisi celui-là,
après 2 essais j’ai envoyé mon texte, le thème me parlait, la forme libre, le format..A4, on verra bien, fin juin..affaire à suivre.
« Communiqué de presse
GRAND CONCOURS FRANCOPHONE D’ÉCRITURE SUR LE THÈME:
« MAMAN recto verso»
Lundi 8 mars au samedi 8 mai 2021
Du 8 mars au 8 mai 2021, Les Espaces Culturel E.Leclerc invitent tous les francophones à
participer au grand concours d’écriture lancé par l’artiste plasticien Franck Ayroles.
Le thème retenu «Maman recto verso », doit permettre à tous ceux qui souhaitent
participer, d’exprimer leurs sentiments sur le sujet universel. Qu’il s’agisse de poèmes,
lettres ou témoignages… Les meilleurs textes seront sélectionnés par un jury présidé par
Julie Gayet (Actrice, Productrice), également Marraine de la Fondation des Femmes, et
composé de David Foenkinos (Écrivain, Réalisateur), Christelle Chassagne (Adjointe
Culture et Mécénat, Conseillère Régionale), Charlotte Ortega (Directrice Espace Culturel
E.Leclerc Niort), Romain Le Roy et Françoise Bazerque (Responsables Librairie Espace
Culturel E.Leclerc Niort), une Représentante de la Fondation des Femmes,
Monique Jourdain, l’artiste Franck Ayroles et Asma Harrad Ayroles.
La récompense? Faire partie des privilégiés qui verront leur œuvre publiée dans un livre
d’art de Franck Ayroles.
Le livre sera diffusé dans le réseau des Espaces Culturel E.Leclerc, les bénéfices seront
reversés à la Fondation des Femmes.
Le thème: Maman recto verso.
Tous et toutes à vos plumes pour participer à ce concours d’écriture.
Être maman ; qu’évoque ce sujet pour vous ? Laissez vos coeurs s’exprimer librement.
Mettez à dessein vos expériences , vos émotions, pour livrer sincèrement vos histoires ( récits ,
poèmes , témoignages….)
Soyez vrai.e.s , authentiques , singulier.e.s pour décrire vos sentiments sans jugement ( recto
verso) : ( peurs , bonheurs, espoirs , frustrations, colères ,épanouissement , force , fragilité ….)
tout état d’être, fait sens à la maternité.
Que vous ayez choisi d’être maman , ou pas , que vous soyez une maman biologique ou
d’adoption , mère d’accueil ou de substitution , en couple ou seule , maman d’un enfant différent
ou dévastée par la perte prématurée de votre enfant ,une maman en alternance , itinérante :
participez !
La parole des hommes est aussi primordiale pour aborder et nourrir cette thématique, quel regard
portez vous sur les femmes, quelles qu’elles soient , dans leur rôle de mère?
Que ce soit de vos mamans ou de l’absence de celles ci , de vos belles mamans , de la mère de
vos enfants ou du double rôle à tenir sans la présence de celles ci , livrez vos émotions librement!
La multidiversité de vos récits portera haut les couleurs de ce concours d’écriture ; faites preuve
d’audace.
Ecrivez sans tabous l’intensité de votre amour ! Réjouissez vous ou angoissez vous de voir
grandir vos enfants , de les voir quitter le nid , espérez reconquérir l’amour d’un enfant avec
lequel vous êtes fâché.e.s . Osez , sans préjugés , décrire le bouleversement suscité dans vos
vies par l’arrivée d’un enfant , la transformation de votre corps , votre relation de couple , votre
rapport au temps , aux autres , le baby blues ou la charge mentale et sociétale que cela a pu
modifier .
Participez !
Plus vous serez nombreux à concourir, plus bouleversant sera le livre consacré aux mamans .
Ce concours sera peut-être une manière pour certains d’exprimer enfin leurs sentiments
MG
Promenade.
On m’a dit la sérénité dans les bruissements,
on m’a chuchoté les écorces dansantes,
les lueurs d’orées de bois.
On m’a conté les bourgeons printemps
sur des airs de passereaux,
on m’a montré les niches perchées
et les mousses ensommeillées;
les creux et les noeuds qui se blotissent…
M.G
de l’inspiration…ou des tentations…petit format
M.G
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l’enfant du froid ;
Rien que les toiles d’araignées
Qui pendent des poutres du toit.
Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l’échauffer dans sa crèche
L’âne et le bœuf soufflent dessus.
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s’ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le chœur des anges
Chante aux bergers : « Noël ! Noël ! » »
« Après grant joie vient grant ire (colère), et après Noël vente bise. »
« Noël, c’est le printemps de l’esprit ; c’est tout promesse. »