Le décor est parfaitement planté,
univers manichéen à souhait :
« Le Diable peut avoir de nombreux visages. Et s’il avait le vôtre ?
Et en passant, passage au vitriol de la société américaine..
« La vie d’un Noir compte autant que celle d’un Blanc, leur avaient appris leurs parents, mais pas forcément aux yeux de la police. «
terrifiant qui débute par un crime,
King cultive les peurs ancestrales,

quoi de plus abject, pénible, que les crimes commis sur les enfants,
figures même de l’innocence et de la pureté,
travail sur le monstrueux,
bercé dans son univers familier pour moi
« étant donné qu’on vient des ténèbres, la logique veut qu’on y retourne. En revanche, je crois aux étoiles et à l’univers infini. Le grand Là-Bas. ici-bas, je crois qu’il existe d’autres univers dans chaque poignée de sable, car l’infini est une rue à double sens. Je crois qu’il y a dans ma tête des dizaines de pensées alignées en file indienne derrière chaque pensée consciente. Je crois à la conscience et à l’inconscient, même si je ne sais pas ce que c’est. Et je crois en Conan Doyle, qui fit dire à Sherlock Holmes : » Une fois que vous avez éliminé le possible, ce qui reste aussi improbable que cela puisse paraître, ce doit être la vérité. » ,
tous les codes kingiens y sont
« La plupart des légendes possèdent une part de vérité ». , je retrouvais l’univers rôdé de » ça », des références multiples et croisées, »Shining » »Accordez-moi juste un instant pour arrêter le film que je suis en train de regarder. [Holly Gibney]
– J’espère que je ne vous gâche pas la soirée. [Alec Pelley]
– Nous, rassurez-vous. J’ai déjà vu Les Sentiers de la gloire une dizaine de fois, au moins. Un des meilleurs films de Kubrick. Bien meilleur que Shining et Barry Lyndon, si vous voulez mon avis. Mais évidemment, il était beaucoup plus jeune quand il l’a réalisé.
d’autres plus contemporaines, Lisa Gardner et Harlan Coben.
Et puis comme souvent King joue avec nos nerfs, il choisit un membre honorable de la société Coatch T,dont on répugnerait qu’il soit coupable, alors que tout l’accuse, « Il n’a pas une tête de monstre, hein ? / C’est rarement le cas. » (p. 57) «
« Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes »,
il sème les indices ,
instille les doutes,
« Il y a un vieux proverbe qui dit que tout le monde a un double. Je crois même qu’Edgar Poe a écrit une histoire là-dessus ».
« Les pires criminels maîtrisaient à la perfection l’art de Qui ça, moi ? »
Sans compter le jeu des frontières, « Le monde est rempli de coins et recoins étranges. »
minces, « La réalité est une fine couche de glace, mais la plupart des gens patinent dessus toute leur vie sans passer à travers, sauf à la toute fin. »
entre surnaturel, Rêves et Cauchemars « Les rêves, c’est ce qui permet d’entrer en contact avec le monde invisible.
« Il y a également des forces du bien sur cette terre. (…) Pas seulement ici, mais partout. Il existe des forces qui tentent de rétablir l’équilibre.
Un joli retour, croisée entre le polar, l’horrifique et le fantastique, ça fonctionne toujours très bien..
M.G
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