Recherche

Lectures indélébiles Ecritures vagabondes

Journal de bord des lectures, critiques et moments d'écritures

Tag

meurtre

Un cri sous la glace, Camilla GREBE.

Prix des lecteurs 2018, premier livre solo de Camilla GREBE qui paraît en 2015 en Suède. 504 Pages de suspense, un bon thriller, l’écriture est fluide, du réalisme et des personnages bien CAMPES.

C’est un récit à trois voix qui s’offre au lecteur Péter le policier, aguerri et bourru, aux contradictions multiples, qui doit enquêter à Stockholm pour résoudre un assassinat sauvage, une femme à la tête tranchée.. Hanne, profileuse avec qui il a eu par le passé une histoire, et avec qui il faut régler les comptes, et Emma, amoureuse de Jesper, son patron, qui disparaît mystérieusement.

Un récit haletant, un début plus que prometteur que je recommande aux amateurs de polars.. Je n’en dirai pas davantage, petit extrait, p75,édition Le livre de Poche.

M.G.

Article mis en avant

Cadavre, vautours et poulet au citron, Guillaume CHEREL.

Je ne connaissais pas cet auteur,

même si son titre précédent Un bon écrivain est un écrivain mort s’était distingué en 2016.

J’avoue que le titre et la couverture m’ont plu,

direction la Mongolie,

Kadim Türk Yurdu Moğolistan... (Görüntüler ile) | Yolculuk ... plions bagage,

allons se dépayser au pays des yourtes, ds « Yer « des loups et des grands espaces et d’une certaine spartialité, un horizon de sauvage..

 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/57/Terelj_%C3%A0_Nalaikh%2C_Mongolie_%282%29.JPG

 

Jérôme Beauregard est détective public, un métier peu commun, coincé dans son appartement parisien, qui rêve de grandes épopées, et bien, avec Pat il va être servi.

Il rejoint Pat, expatrié en Mongolie,  pour résoudre une enquête,

« J’ai regardé plus attentivement les photos. On voyait distinctement le corps déposé à terre par ces deux hommes casqués, sous le regard d’un troisième, coiffé d’une gâpette, également masqué par un foulard. Un Asiatique, celui-là, comme le mort. Enfin la dernière scène montrait le cadavre dépecé par une nuée de vautours; »p.24

parti faire fortune dans les mines d’or et se retrouve dans une histoire abracadabrante, entre « ninjas », conspiration, » chamans », » bikers nazis « et nationalistes purs et durs.

Autant j’ai aimé les descriptions

, »La Mongolie véhicule un tas de clichés qui ont la peau dure. De loin ça ressemble à des quartiers misérables, genre bidonvilles, favelas, mais les enclos de palissades-appelés khashaa- peintes en rouge et marron, abritent une population d’une grande diversité sociale. »p55

les éléments politico historiques donnés, autant je n’ai pas accroché quant à l’intrigue, alambiquée, il m’a perdu à un moment dans le « désert de Gobi »,  entre deux beuveries à la vodka le Jérôme, dont on se demande ce qu’il lui a pris de se laisser embarquer là-dedans, eu le sentiment d’inachevé,je n’ai pas trouvé de passages drôles, donc je n’ai pas adhéré à l’esprit du roman, un côté brouillon et confus et un style qui m’ont dérouté. Un mixte de chronique de voyage, de polar et de récit narratif pour lequel je n’ai pas trouvé d’équilibre..Une lecture que j’ai trouvé fastidieuse, bien que j’ai tenu à la boucler.

N’hésitez pas mais lecteurs, donnez votre avis, cela m’intéresse..M.G

Cadavre, vautours et poulet au citron par Chérel

Cadavre, vautours et poulet au citron par Chérel

L’outsider, King 2/2.

Le décor est parfaitement planté,

univers manichéen  à souhait :

« Le Diable peut avoir de nombreux visages. Et s’il avait le vôtre ?

Et en passant, passage au vitriol de la société américaine..

« La vie d’un Noir compte autant que celle d’un Blanc, leur avaient appris leurs parents, mais pas forcément aux yeux de la police. « 

terrifiant qui débute par un crime,

King cultive les peurs ancestrales,

Résultat de recherche d'images pour "stephen king"

quoi de plus abject, pénible, que les crimes commis sur les enfants,

figures même de l’innocence et de la pureté,

travail sur le monstrueux,

bercé dans son univers familier pour moi

« étant donné qu’on vient des ténèbres, la logique veut qu’on y retourne. En revanche, je crois aux étoiles et à l’univers infini. Le grand Là-Bas. ici-bas, je crois qu’il existe d’autres univers dans chaque poignée de sable, car l’infini est une rue à double sens. Je crois qu’il y a dans ma tête des dizaines de pensées alignées en file indienne derrière chaque pensée consciente. Je crois à la conscience et à l’inconscient, même si je ne sais pas ce que c’est. Et je crois en Conan Doyle, qui fit dire à Sherlock Holmes :  » Une fois que vous avez éliminé le possible, ce qui reste aussi improbable que cela puisse paraître, ce doit être la vérité. » ,

tous les codes kingiens y sont

« La plupart des légendes possèdent une part de vérité ». , je retrouvais l’univers  rôdé de » ça », des références multiples et croisées, »Shining » »Accordez-moi juste un instant pour arrêter le film que je suis en train de regarder. [Holly Gibney]
– J’espère que je ne vous gâche pas la soirée. [Alec Pelley]
– Nous, rassurez-vous. J’ai déjà vu Les Sentiers de la gloire une dizaine de fois, au moins. Un des meilleurs films de Kubrick. Bien meilleur que Shining et Barry Lyndon, si vous voulez mon avis. Mais évidemment, il était beaucoup plus jeune quand il l’a réalisé.

d’autres plus contemporaines, Lisa Gardner et Harlan Coben.

Et puis comme souvent King joue avec nos nerfs, il choisit un membre honorable de la société Coatch T,dont on répugnerait qu’il soit coupable, alors que tout l’accuse, « Il n’a pas une tête de monstre, hein ? / C’est rarement le cas. » (p. 57) « 

«  Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes », 

il me les indices ,

instille les doutes,
« Il y a un vieux proverbe qui dit que tout le monde a un double. Je crois même qu’Edgar Poe a écrit une histoire là-dessus ».

« Les pires criminels maîtrisaient à la perfection l’art de Qui ça, moi ? »

Sans compter le jeu des frontières, « Le monde est rempli de coins et recoins étranges. » 

minces, « La réalité est une fine couche de glace, mais la plupart des gens patinent dessus toute leur vie sans passer à travers, sauf à la toute fin. »

entre surnaturel, Rêves et Cauchemars « Les rêves, c’est ce qui permet d’entrer en contact avec le monde invisible.

« Il y a également des forces du bien sur cette terre. (…) Pas seulement ici, mais partout. Il existe des forces qui tentent de rétablir l’équilibre. 

Un joli retour, croisée entre le polar, l’horrifique et le fantastique, ça fonctionne toujours très bien..

M.G

 

Ange, Jean-Luc LHERITIER.

L’occasion de le lire ces jours-ci,

cet ange tombé du ciel,

justicier nocturne qui arpente les ruelles sombres et qui rappelle d’autres héros.Ange par LHERITIER

J’ai apprécié, Jean-Luc, les petites mentions au Conseiller Principal d’éducation, forcément,

les rouages de l’enquête policière et la compétition et les interactions entre les différents services,

et cette petite stagiaire!

J’ai de plus, toujours été fan de Mulder et Scully,

https://www.bibamagazine.fr/article/x-files-un-retour-de-mulder-et-scully-en-2018-63173

Image associée
Un duo de choc…

 

ces 574 pages pour une première aventure et un premier roman se lisent plutôt bien, même si j’ai parfois été déroutée par la chronologie.

Quelques extraits choisis comme toujours, pour découvrir ce premier roman:

« Cette remarque agaça Alexandre. Il lui déniait le droit de douter de son implication à combattre la violence, la drogue qui affectaient ces lieux. Il s’investissait pleinement dans les quartiers difficiles en dehors de son professorat. Il ne voulait pas se quereller avec Corinne. Cependant, il sentait la colère poindre. p.293 »

« Quel scénariste ! « s’étonna silencieusement Angélique. Suis-je si éloigné de la vérité que cela madame PETITJEAN ? Je n’ai pas besoin de votre réponse. »p.497

Et parce que

« la vérité est ailleurs »...

M.G

Rebecca…Hitchcock./ciné

 

    • Rebecca
    • États-Unis –
    • 1940
  • Réalisation : Alfred Hitchcock
  • Scénario : Robert E. Sherwood, Joan Harrison
  • d’après : le roman Rebecca
  • de : Daphné Du Maurier
  • Image : George Barnes
  • Montage : Hal C. Kern
  • Musique : Franz Waxman
  • Producteur(s) : David O. Selznick
  • Interprétation : Joan Fontaine (Mrs De Winter), Judith Anderson (Mrs Danvers), Laurence Olivier (Maxim De Winter), George Sanders (Jack Favell)
  • Date de sortie : 5 novembre 2008
  • Durée : 2h10

Début du maître et déjà prometteur, adapté du roman éponyme de Daphné du Maurier, des ténèbres, de l’esthétisme, une romance sur fond de drame, un manoir qui semble hanté…Le décor est planté, suis retombée dessus et apprécié…Entre machiavélisme et sournoiseries en filigrane un rappel de Cendrillon avec l’épouse naïve et figure de l’innocence et cette ombre menaçante…

Résultat de recherche d'images« Mrs. Edythe Van Hopper, respectable veuve déjà âgée, accompagnée de sa jeune demoiselle de compagnie, est en villégiature à Monte-Carlo dans l’hôtel Côte-d’Azur, lorsque leur chemin croise celui de Maxim de Winter, riche veuf, qui n’a aucun mal à séduire la jeune fille et, dans la foulée, à l’épouser et l’emmener dans sa demeure ancestrale de Manderley, quelque part sur la côte sud-est de l’Angleterre. Le souvenir de l’épouse disparue et vénérée continue de hanter le sombre château .. »

 

Version originale: B.A

.

 

M.G

 

 

 

 

 

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :