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Lectures indélébiles Ecritures vagabondes

Journal de bord des lectures, critiques et moments d'écritures

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littérature jeunesse

Lily 2.0, Equinoxe de Printemps, Emilie Colline.

Lily 2.0, tome 1 : Équinoxe de Printemps par CollineJe remercie une nouvelle fois Babélio dans le cadre de sa masse critique, littérature de jeunesse, et les éditions cauanne.

Ce livre s’adresse à un public privilégié des 12 ans.

Lu en compagnie de mes 2 enfants de 8 et 11 ans(garçon et fille).

Petit bémol  formel: le texte imprimé est mal placé au niveau de la reliure.. Il faut forcer la pliure pour accéder au texte complet, ce qui rend la lecture assez inconfortable, et j ai l impression de  le martyriser.. Ce Pauvre livre.. C est regrettable.

Nous avons aimé les dessins de belle facture, le parcours en titres musicaux qui jalonnent le livre, façon étiquette, un peu comme l’air musical correspondant à l’état d’esprit du moment,

cf ci-contre p.46/47

Lily 2.0 : Tome 1, Equinoxe de printemps: Amazon.fr: Colline ...

 

donnant du rythme, en audio.

Ce pourrait être top..

Nous avons aimé faire connaissance avec Valentine et son petit monde, un monde ouvert sur de l’extrasensoriel..et ce style carnet de bord, agrémenté de petits graphismes.

En revanche, j’en ai pas adhéré au style.

Et mes enfants ont peiné à garder le fil, ils n’ont pas compris quelle était finalement l histoire,

des phrases complexes à rallonge qui les ont perdus,

du vocabulaire exigeant pour cette tranche d âge.

Un mélange des genre avec un « dad/daddyLily 2.0 : Tome 1, Equinoxe de printemps: Amazon.fr: Colline ... » et des expressions anglaises,

et une mère sensible à l’extrasensoriel,

le tout devient… ésotérique.

Une sensation  ASSEZ mitigée donc,

l idée était prometteuse, atypique, et rafraîchissante

la réalisation.. Trop ambitieuse.

M.G

Trouve ta voix !Sophie Laroche.

Je remercie Babélio et sa masse critique et les éditions « editionsdemortagne.com » .Trouve ta voix ! par Laroche
Une InConnue pour moi,  cette maison,

littérature jeunesse,

et pour une fois les Enfants,  ont participé à l’aventure.

La mise en page est syMpathique, variAtions en série de la Police, alternance de petits dessins et graphismes entre les paragraphes, qui nous replongent dans l’esprit enfantin, une douce naïveté teintée d’enthousiasme débordant,

qui facilitent la lecture et comme GAITAN, notre héros,

est le roi de la blague,

ça tombe plutôt bien !
L’histoire est originale, Morgane est la petite nouvelle de la classe, et elle ne parle paS.

Un vrai mystère pour ses camarades qui eux, sont de vraies pipelettes..

Alors Gaitan (gai/Tan), et pas Gaétan, se donne pour mission, pour défi de la faire parler cette fille.

15 CHAPITRES, 278 PAGES qui se lisent d’un trait et j’ai particulièrement aimé la note finale de l’auteure..éclairante.

« A cet instant, tous les regards se braquent sur Morgane. Mais elle ne réagit pas. Je crois que moi, j’aurais répondu par une grosse grimace! »p.38

Une jolie lecture..qui a fait l’unanimité et qui a su trouver sa voie !

M.G

Electre, de Sylvie Gérite, illustrée par Daniele Catalli.

Reçu dans le cadre de la dernière masse critique littérature jeunesse,

je remercie Babélio, et les éditions amaterra,

Electre - Justicière par Gerinte
48 pages joliment illustrées,

«  Près de la porte du palais, une troupe de femmes horribles s’est massée en murmurant. Leurs cheveux sont entremêlés de serpents, leur dos voûté porte deux ailes noirâtres et leurs griffes sont armées de fouets.  »

des tons chauds, vifs, agréables,

graphisme assumé par des lignes fortes, de l’orangé, du noir essentiellement et une belle entrée en matière pour ce grand classique .

« Electre revoit en pensée le visage trop lisse de sa mère, Clytemnestre, près du corps inanimé, et l’air satisfait d’Egisthe, le fourbe, le lâche cousin d’Agamemnon qui occupe désormais le trône.p.7″.
Une collection qui veut initier aux « grands personnages à hauteur d’enfant » et qui y réussit, sans conteste, cette version s’attache à Electre » justicière », Electre la vengeresse qui s’oppose à Clytemnestre ,simplifiée certes, mais l’on retrouve les traits de tragédie, les personnages Iphigénie, Oreste,

l’idée d’une malédiction, l’honneur,  les références mythologiques comme le sanctuaire de Delphes, et est abordable.

Le chapitre 1 commence par un portrait d’Electre et la tragédie est amorcée par le rappel des faits,

p.28 la mort étrange, brutale d’Agamemnon, la tristesse et le travail du deuil relayée ensuite par les intuitions données par les songes d’Electre renforcée par la tonalité élégiaque « ô le plus doux des jours!ô mon frère bien aimé ! ». Le dernier chapitre (8) s’achève sur la justice rendue aux dieux et aux offensés et au retour à la paix de la Cité.

J’ai apprécié p.48, in fine les références aux grands auteur à Eschyle, Sophocle, Euripide et évidemment Giraudoux, donc une belle découverte qui peut laisser une entrée sur la tragédie.

M.G

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