Poursuivre le voyage amorcé avec Cauvin et les Huits jours en Eté, version essai, avec Olivier Germain-Thomas qui nous mène de tribulations en tribulations, au rythme de ses réflexions et du récit de voyage (voies terrestres et maritimes), références à Montaigne à souhait, à Descartes, puis Confucius, Lao-tseu et bien d’autres.

En véritable globe-trotteur averti  il nous convie à son périple et garde dans le regard toute sa fraîcheur.

 

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Quelques extraits :

chapitre 1 : « p.36. « Une leçon de l’Inde : que le doute fécond ne devienne pas un doute paralysant »

« Le plus difficile : penser hors de toute trace.Les traces sont fallacieuses : on tire à elles chaque fait nouveau.Penser dans le blanc »

p51 « Qui n’a rêvé enfant devant les marchands de couleurs? Les rouges, les noirs, les jaunes, les blancs aussi, et ces couleurs plus incertaines : garance, indigo, prune, havane ou ventre-de-biche… »

chapitre 2 :p59

« La rêverie devient douloureuse quand une barque apparaît sur l’eau et que le geste du rameur debout est si parfait, le clapotement si mélodieux, qu’il m’est impossible de goûter une telle beauté sans pouvoir la partager.Le voyage solitaire est, pour moi, une déchirure et une nécessité. »

« Aux intellectuels encombrés, rappeler que la spécialité de l’homme est de croire aux bobards qu’il se raconte pour tenir debout.Le génie du bouddhisme est de remettre les compteurs à zéro »

chapitre 6 destination finale Kyôto

« Commencer par apprendre à briser toute ligne droite »

« L’étape actuelle : concilier oblation et lucidité »