Petite pause dans les lectures,

je ne parvenais pas à me décider dernièrement, et puis hier, j’ai commencé à reculons, ce poche, 448 pages, méfiante devant un titre qui promet et dont on se dit..

Va-t-il tenir sa promesse…

Demain est un autre jour par Nelson Spielman

Et  si..

« demain est un autre jour », « demain est un autre jour » ,

la couverture invite à la douceur, et le parapluie, se mettre à l’abri, se protéger et entendre la pluie ruisseler, goutteler,

« Mais j’aime ce jour-ci, lui répondrais-je, avec ses nuages, son orage et tout le reste. »

au centre, l’héroïne,

et la valise rouge,

faire ses bagages, emporter le plus précieux,

faire tabula rasa, lâcher prise aussi,

autant de messages distillés,

et le petit saut de cabri,

léger, léger…

4 ème :

« À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu’elle va tout naturellement hériter de l’empire de cosmétique familial dans lequel elle travaille. Mais, à sa grande surprise, le testament maternel confie les rênes de la société à sa belle soeur. Et pour tout héritage, Brett ne reçoit qu’un vieux papier jauni et chiffonné, récupéré en secret par sa mère dans sa poubelle, vingt ans plus tôt : la liste des choses qu elle voulait vivre, rédigée lorsqu’elle avait 14 ans. Ainsi, elle n’a pas été oubliée par le testament, mais rien ne lui reviendra si, au bout d’un an, elle n’a pas accompli ses rêves d’adolescence.
Le problème, c’est que la Brett d’aujourd’ hui n’a plus rien à voir avec la jeune fille de l’époque, et que ses rêves d’adulte sont bien différents. Enseigner ? Elle n’a aucune envie d’abandonner son salaire confortable et ses stock options pour aller batailler avec des enfants rebelles dans une salle de classe. Avoir un bébé ? Cela fait longtemps qu’elle y a renoncé, et de toute façons Andrew, son petit ami avocat, n’en veut pas. Entamer une vraie relation avec un père trop distant ? Les circonstances ne s’y prêtent guère. Tomber amoureuse ? C’est déjà fait, grâce à Andrew, à moins que….
Malgré tout, Brett va devoir quitter sa cage dorée pour tenter de relever le défi. Et elle est bien loin d’imaginer ce qui l’attend.
Menée tambour battant, cette comédie romantique sur les rêves de jeunesse, les illusions perdues et la possibilité de refaire sa vie, se lit d’une traite. Publié en avant première en France, le premier roman de Lori Nelson Spielman, dont les droits d’adaptation cinématographique ont été achetés par la Fox, sera bientôt traduit dans plus de 25 langues. »

Un premier roman qui surfe sur l’engouement des chick lit et des whish list, une dose de mélodrame, quelques ellipses dans la narration, et le personnage de la mère intuitive même s’il reste intéressant, m’a semblé pourtant trop lisse,une certaine perfection, j’ai eu du mal à croire aux « prémonitions » maternelles,

trop fiables,

un peu trop beau pour être vrai

« Bretel. Le vieux surnom dont elle m’avait affublé quand nous étions enfants. Elle avait fait une liste de propositions après que je m’étais plaintes une semaine durant de porter un prénom de garçon. »

« Et qu’est ce que tu penses de Bretchen ? Bretta ? Brettany  » m’avait-elle demandé.

Nous nous étions arrêté sur Bretel, un nom qui réveillait des images de maison en pain d’épice et d’enfants malins. »

Une lecture agréable somme toute, doucerette et convenue, un soupçon de romance

j’aurai juste voulu ne pas deviner l’issue si tôt, quelques passages, ceux qui m’ont fait rire :

p.153″Chaque cellule de mon cerveau est concentrée sur le fait que, dans trois jours, je ferai cours au prochain Hannibal Lecter

« Oh, mon Dieu, j’ai atteint un nouveau degré de nullité. Andrew et moi venons de nous séparer. Et me voilà ce matin à poursuivre – oui, à poursuivre – un homme dont je ne connait même pas le nom. »

« Avoir le sentiment que son QI a rétréci alors que son arrière-train a grossi, quoi de pire ? »

« J’aimerais bien jouer dans la cour des grands. Mais je n’ai pour tout équipement qu’un sac de billes et une corde à sauter. »

M.G