Ce petit roman suédois est agréable à lire,

Place est laissée aux improbables rencontres,

ils tombent littéralement l’un sur l’autre, le lieu est improbable, (le cimetière ?, il y a plus glamour..), des voisins de cimetière en quelque sorte,

https://i0.wp.com/blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/files/2012/11/le-mec-de-la-tombe-dc3a0-cc3b4tc3a9.gif

un peu glauque même,

« Pourquoi il court comme ça,celui-là, avec sa couronne funéraire, qu’est-ce qui se passe, il y a un mort quelque part? »p.48

mais après tout…le hasard, cela marque davantage les esprits,

l’originalité de LA rencontre entre ces êtres, le facteur humain,

« Pour le coup, j’ai compris deux choses.

Elle ne comptait pas avoir d’aautres cadeaux.

Et j’étais tombé amoureux d’elle.

Ce n’était pas exactement un déclic.Plutôt comme quand je touche la clôture éléctrique sans faire gaffe. »

les contraires semblent s’attirer irrésistiblement,

force d’attraction en cause vers ce qui intrigue,

complète, résiste à notre compréhension, étonne, et surtout… surprend. »Amour est le besoin de variation génétique de notre espèce, sinon, il suffirait qu’il y ait des femelles qui se multiplient par parthénogénèse. »p.23

J’ai aimé alterné les regards,

la construction narrative et les focalisations internes: Désirée,la petite bibliothécaire, figure de l’intellectuelle, face à Benny, »le Forestier » avec « son habituel blouson criard » les mains dans la terre,agriculteur, Désirée, Benny, Desirée, Benny..et pour le coup, je préfère la version théâtrale ou cinématographique, que la télévisuelle,qui je trouve,plombe complètement le panache de cette rencontre et des personnages( donc j’épargne vos pupilles)…En tout cas, ce best-seller  traduit chez nous en 2006, aura bien inspiré…

Version théâtre:

Version ciné :

 

M.G